Filiale du groupe France Médias Monde, CFI agit pour favoriser le développement des médias en Afrique, dans le monde arabe et en Asie du Sud Est.
Près de 20 années d’attente pour que le gouvernement remédie à cette anomalie constitutionnelle, le projet de loi organique relative au Conseil économique et social (CES) vient finalement d’être adopté par le Conseil des Ministres.
Au-delà du cadre juridique, c’est la question fondamentale du respect, de la promotion et de la protection des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux qui sont en jeu.
Ce cadre juridique tombe à point nommé en cette période de crise qui nous rappelle plus que jamais, acteurs sociaux, politiques et institutionnels, l’importance et l’urgence de protéger les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, pour que les populations pauvres et vulnérables ne subissent pas les dommages des politiques publiques, ni les dommages collatéraux de la mondialisation économique et financière. C’est affirmer que le CES au Maroc, et ailleurs, a l’obligation de contribuer, en tant qu’organe consultatif, à la protection et le respect des droits à la santé, à un logement adéquat, à l’éducation, au travail et au droit d’accès à la culture et à la citoyenneté.
C’est dans cette optique, et dans l’indivisibilité des droits humains, que le Forum des Alternatives Maroc a organisé un séminaire sur l’instauration du CES au Maroc les 13 et 14 novembre 2009. Il s’agit d’une première initiative d’un processus qui vise :
Le Forum des Alternatives Maroc « FMAS » s’inscrit dans la lutte d’ensemble pour le respect des droits humains. Il a pour vocation de contribuer à ériger un mouvement social démocratique, citoyen fort et autonome. Il se définit comme une association de défense et de promotion des droits économiques, politiques, sociaux, civiques et culturels des groupes et des individus, sans distinction raciale, ethnique, linguistique, religieuse ou sexuelle.